Anhédonie musicale : ces personnes qui n’aiment pas la musique

Plusieurs expériences ont été menées afin de découvrir le pourquoi du comment concernant ces personnes qui ne supportent pas la musique. Des thérapies musicales ont même été effectuées par quelques experts à titre non officiel, en vain. La participation de Robert Zatorre dans une étude a porté ses fruits. Il s’avère qu’environ 2 % de la population mondiale serait incapable de retirer du plaisir en écoutant de la musique. Bien que les études soient déjà à un stade très avancé, Robert Zatorre tente toujours actuellement de comprendre les fondements neuroscientifiques.

La théorie de Robert Zatorre

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Selon ce dernier, le plaisir de la musique est étroitement lié à notre capacité à prédire ce qui suit en nous basant sur l’étude des zones du cerveau qui activent la musique. Nous attendons avec impatience la surprise du rythme et de l’amour. Selon ses recherches, le cerveau libère de la dopamine aux moments les plus intéressants dans une chanson ou une musique.
Ce mystérieux manque de plaisir musical explique pourquoi certaines personnes ne supportent pas la musique. Cependant, il ne s’agit pas pour autant d’une incapacité générale à éprouver du plaisir.

Les scientifiques essaient toujours de comprendre ce qui se passe dans le cerveau de ce groupe de personnes, ce qui peut les empêcher de réagir positivement à la musique comme tout le monde. Cependant, Robert Zatorre utilise la technologie d’imagerie cérébrale afin de tester l’hypothèse selon laquelle le système auditif pourrait ne pas interagir correctement avec le système de récompense du cerveau.

Selon les résultats obtenus, malgré une capacité auditive correcte et aussi une sensibilité à d’autres récompenses, certaines personnes en bonne santé ne ressentent rien de particulier par le simple fait d’écouter de la musique. Cela montre qu’un accès différent au système de récompense est plus efficace pour tout le monde que pour les autres. Les chercheurs ont conclu qu’il s’agissait également d’une nouvelle compréhension du système de récompense, qui pourrait avoir un impact sur des maladies telles que la toxicomanie et les troubles de l’humeur.